JULES, DEUX ANS DE TOI

Mon amour, deux ans.

Deux ans que tu as ajouté une dose de lumière, une dose de soleil dans ma vie. 
Je me revois enceinte, à t’attendre, à guetter chacun de tes mouvements tant tu étais calme in utero. Je me revois en train de te parler, de raconter à ta soeur ce qu’était l’accouchement, de lui expliquer qu’elle allait avoir un petit frère, et non une petite pomme. On te montrera un jour la vidéo pour que tu comprennes de quoi il s’agit (cf 2m43).

Je me revois à la maternité, le dernier soir, avec ma hâte et mon stress de ma césarienne. Tu étais au taquet ce soir-là, comme si tu t’étirais ou te préparais, mon ventre faisait des vagues incroyables. Je me revois t’apercevoir à la sortie de mon ventre, puis te voir arriver en salle de réveil, et enfin repartir avec toi. Je te vois là, poser sur mes jambes pour rejoindre ma chambre. Je me revois, dans cette chambre pendant quelques jours, puis tous les deux à la maison pendant 4 mois, dans ton couffin, si calme, apaisé, serein, que j’étais persuadée que tu serais un enfant posé, doux. En ce jour de tes deux ans, je peux te dire que sur ce dernier point, je me suis un peu plantée !

Mon fils d’amour, quelle année encore avec toi. Tu auras bien chamboulé notre vie. Être trois, c’est quelque chose. Passer à quatre, pour nous, en pleine période sanitaire compliquée, ça aura été difficile. Alors on a attaqué cette deuxième année un peu tendus. Puis on a voyagé, et on a découvert le mini globe-trotteur que tu allais devenir. Te voir faire tes premiers pas le soir du réveillon de Noël, recommencer en Guadeloupe, puis confirmer à la maison, avant de vraiment te lancer à nouveau en Guadeloupe. Qu’est-ce que j’ai pu te courir après autour de la piscine, sur les bateaux et dans l’avion ! Au printemps, quel bonheur de sentir un renouveau, de te voir découvrir les joies du sable, de la plage, remettre tes gambettes à l’air et t’admirer en maillot de bain en bord de l’eau.

Je te revois sauter dans la piscine, nager sous l’eau, courir sur la plage de long en large, et je me revois me demander comment tu avais pu être si calme pendant 6-8 mois. Tu es devenu un petit garçon si vif, si coquin, si charmeur, si blondinet et si dynamique. Je te cours après, je te bouffe de bisous, je te couvre d’amour, tu me fais chavirer ! Mon coeur s’agrandit chaque jour, on a beau dire qu’il ne faut pas dire à un enfant qu’il est beau sans cesse, mais je m’en fous. Je te trouve si beau et merveilleux que je te le dis H24. Je te bisouille 500 fois par jour et je te dis que je t’aime 50 fois par jour. Parfois, juste, je te regarde et je me demande comment on a créé ce petit bonhomme aussi incroyable.

Tu n’as que 2 ans mais je suis déjà nostalgique de savoir que tu vas grandir si vite, je voudrais figer le temps sur tes 2 ans. Il est 23h38, il y a deux ans, je m’endormais en te regardant, paisible. Là, je viens de te déposer dans ton lit, avec quelques larmes d’émotion en te voyant grandir. Tu dors accroché à mon oreiller, alors rien que de voir ça, je sais que pour l’instant, tu as besoin de moi autant que j’ai besoin de toi. Et j’en profite intensément.

Je t’aime mon Juju, ma petite pomme, mon fils

4 Commentaires

  1. Zer
    18 novembre 2021 / 0 h 18 min

    Très beau texte. Un plaisir de suivre vos aventures … avec mes enfants qui on les mêmes âges

    • Maud
      Auteur/autrice
      24 novembre 2021 / 23 h 16 min

      Merci beaucoup !
      Maud

  2. Mathilde H
    18 novembre 2021 / 9 h 39 min

    Trop beau ce texte !! Les larmes me montent^^
    Mon fils Paul aussi vient d’avoir 2 ans, que le temps passe vite !!

    • Maud
      Auteur/autrice
      24 novembre 2021 / 23 h 17 min

      Oh tu es adorable.
      Forcément, ça te parle ces mots !
      Maud

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.