MON POST-PARTUM (CESARIENNE), DE J+10 A S+8

Le post-partum, on ne sait pas trop combien de temps cela dure. Récemment, dans une interview de Clémentine Sarlat, elle disait que pour elle, c’était environ deux ans. Pour moi, je dirais que la première fois, ca a duré une année. Pour cette deuxième fois, je dirais cela aussi. Comme si pour moi, dans ma maternité, le cap des un an m’aidait à quitter cette période du post-partum.

Dans l’article précédent, je vous ai parlé de la période qui commence à l’accouchement jusqu’à J+10. Pour ce deuxième article, je voulais vous parler de la période qui va de J+10, jusqu’aux 6 semaines et le fameux rendez-vous post-natal, que moi j’ai eu à presque 8 semaines car c’était les vacances de Noël.

Pour cette césarienne, je trouve que le cap des 10 jours a été une vraie étape. C’était un dimanche et je me suis réveillée en ayant la sensation que ça allait mieux. Même si forcément, depuis la naissance, il y avait du mieux chaque jour, là, ça allait beaucoup mieux. D’ailleurs, à J+11, j’ai fait une de mes premières sorties car depuis la naissance de Jules, il ne faisait que pleuvoir des cordes ! Et cette première sortie, c’était un showcase de Jenifer au centre commercial dont je suis abassadrice. De la foule, un rythme à suivre. Et franchement, je n’ai pas pensé à ma cicatrice, je n’ai pas été particulièrement fatiguée ou souffrante. Alors que 3 jours avant, je disais à l’équipe que j’avais toujours un gros doute sur ma présence. C’est dire à quel point chaque jour est un bon pas !

Après cette première période, au bout de 10 jours, je me sentais donc mieux. Sur les conseils de la maternité au moment de la quitter, j’ai vraiment respecté à la lettre les consignes, à savoir ne rien porter d’autres que son bébé, prendre le temps de se reposer dès que cela est possible, ne pas pousser/déplacer des choses, ne pas se surmener. En quelques sortes, s’occuper de son bébé et c’est tout. Les six premières semaines sont vraiment stratégiques. C’est là que le corps se remet en place, se remet de ce qu’il a vécu. C’est aussi là que les organes reprennent leur place aussi, que le transit se règle et que le ventre dégonfle. Il faut vraiment se ménager car en plus d’être en post-accouchement, il y a l’aspect post-opératoire. Les tissus se reforment.


SAIGNEMENTS

Naïvement, je pensais que les saignements, qu’on appelle aussi les lochies, étaient propres à l’accouchement par voie basse. En fait, avec la césarienne, je pensais que le chirurgien vidait tout et que rien ne s’évacuerait par le vagin. Faux ! Les saignements ont cependant duré moins longtemps dans mon cas : moins de deux semaines. J’avais acheté les serviettes de la marque Love and Green qui ne sont pas trop épaisses mais bien absorbantes et franchement, cela a été suffisant car ce n’était, les premiers jours, de loin pas aussi abondant que pour l’accouchement voie basse. A l’époque, je ne m’étais pas encore mise aux culottes de règles, mais si cela avait été maintenant, j’aurais clairement opté pour cela. C’est plus clean en composition, plus agréable à porter car cela ne bouge pas, très absorbant, et selon les coupes, elles montent bien au-dessus de la cicatrice. Pour celles qui souhaiteraient investir, j’utilise la marque LOOP depuis un an et j’ai le code MERCIMAUD toujours actif qui donne -20%. Je vous les conseille les yeux fermés. Si vous avez eu une césarienne, optez pour le modèle Oslo. C’est la plus absorbante et elle est taille haute. Vous pourrez de toutes façons la réutiliser au retour des règles pour le jour le plus abondant ou pour les nuits.


PRENDRE SOIN DE SA CÉSARIENNE

Au-delà de J+10, la visite de la sage-femme n’a plus lieu d’être. Les agrafes ont été retirées ou les points sont en train de se résorber selon votre cas. C’est généralement le moment d’aller voir le gynécologue pour un petit contrôle rapide, pour enlever les agrafes si cela n’a pas été encore fait ou pour couper les fils du surjet à ras. Pour ma part, c’était un surjet donc il a coupé les fils. Il a constaté une cicatrice en très bonne voir de guérison. Je lui ai montré une petite boule que j’apercevais (visible sur la photo du premier article) et je lui ai demandé si je pouvais avoir des séances de kiné pour masser ma cicatrice. Il m’a dit que ce n’était pas utile car vu comme elle était à J+10, elle serait parfaite. On m’a expliqué que oui, dans certains cas comme des césariennes d’urgence pratiquées très rapidement, ou chez des femmes cicatrisant lentement ou mal, des adhérences peuvent se créer, des boursouflures peuvent apparaître et des gênes/douleurs peuvent perdurer. Prendre en main sa cicatrisation dès le départ est primordial. Plus on s’en occupe dès les premières semaines, plus on optimise les résultats. Néanmoins, pour en avoir parler avec la kiné, on peut tout à faire en faire plus tard si cela n’a pas été fait et qu’on en ressent le besoin. Il existe plusieurs solutions pour améliorer son aspect, éliminer les adhérences, limiter les douleurs :

  • dès que c’est bien fermé, masser la cicatrice. Masser, ce n’est pas juste la toucher, c’est la faire rouler dans ses doigts. Ce n’est pas évident, j’en aurais pour ma part été incapable. Vous pouvez demander des séances de kiné qui sont prises en charge.
  • Faire des séances de LPG médical. C’est spécifique pour les cicatrices et les résultats sont top. Je repense par exemple à Emilie du blog The Brunette qui avait découvert cette solution sur le tard, et sur qui ça a très bien fonctionné
  • porter des culottes de césariennes avec des bandes de silicone médical (sur la photo de droite, on voit les limites de la bande de silicone. C’était pour mon double emploi. D’une part, aider à la cicatrisation car cela permet de garder l’humidité de la peau et donc d’éviter un dessèchement de la zone, ce qui n’est pas idéal pour la cicatrisation. D’autre part, protéger la zone des frottements avec des matières, des chocs. Les miennes venaient de chez Mum To Be Party. C’était mon site de référence pour chercher des informations sur la césarienne. Il y a énormément d’articles. Si vous avez besoin d’en acheter, il y a le code MPLT10 qui vous donnera 10% de remise dès 50€ d’achats jusqu’au 20.12.2020.

Sur ces 6 semaines, ma cicatrice a énormément évolué. Elle est passée d’un gros trait boursouflé à un trait fin assez clair. La zone n’était pas douloureuse pendant mes mouvements, pas de tiraillement non plus. Par contre, elle restait sensible. Par exemple, en changeant Jules sur la table à langer, quand j’ai eu besoin de m’appuyer contre pour prendre une couche, j’ai ressenti comme une décharge quand la zone de la cicatrice a touché le meuble. Idem si je me cognais contre une poignée de porte dans la cuisine. Mais par contre, je pouvais poser Jules sur mon bas ventre appuyé contre mes jambes donc face à moi, et cela ne me gênait pas du tout. Je ne dérogeais à rien pendant cette personne et je ne portais toujours rien hormis Jules.

post-partum-césarienne

HUMEURS ET SOLLICITATION

Pour ce post-partum, je m’y étais préparée alors j’étais beaucoup plus sereine, zen et donc de bonne humeur. Stéphane était beaucoup plus présent donc ça m’a énormément aidé. Les sollicitations de Louise me fatiguaient beaucoup par contre. 2 ans et demi/3 ans, c’était un âge où elle avait encore beaucoup besoin de moi et où elle voulait beaucoup joué. J’essayais de ne pas être absente ou indisponible pour elle en ce temps de grand changement avec l’arrivée de son petit frère. Là encore, vu que c’était le mois qui a précédé Noël, j’ai essayé de me préserver en faisant les achats en ligne, pas de pression ! Par contre, pour ce deuxième bébé, j’étais beaucoup plus émotive et nostalgique avant l’heure. Je pleurais beaucoup en le regardant, en me disant que ça passait vite, que je ne revivrai jamais cela. Un bon baby blues et un attachement puissant à Jules. Une relation fusionnelle qui a vraiment été immédiate. Globalement, j’ai eu la sensation d’être vite revenue “à la normale” alors que pour Louise, j’avais mis plusieurs mois pour me sentir à nouveau zen, sereine, cool !


MON CORPS

Ce deuxième post-partum n’a clairement rien eu à voir avec le premier. 10 jours après, j’avais encore le ventre gonflé, je portais toujours mes vêtements de grossesse. C’est comme si j’étais toujours enceinte de 3-4 mois. On m’avait prévenu qu’après une césarienne, le ventre dégonfle plus lentement, et je confirme, ce fut vraiment le cas pour moi. J’avais donc ce ventre un peu rond, mon dos qui me tirait, donc quelques douleurs aux lombaires, c’était pas agréable. Au fil des semaines, j’avais d’abord retrouvé un poids à 2 kgs de plus versus avant Jules. Puis, dans les premières semaines, je prenais du poids. Le manque d’activités, l’alimentation hivernale et les fêtes. Je me suis retrouvée avec 6 kgs qui se logeaient sur mes fesses, mes cuisses, mon ventre, mes hanches. J’avais l’impression d’étouffer, moi qui, hormis pour mes grossesses, n’avait jamais pris de poids. J’ai donc pris mon mal en patience, jusqu’au rendez-vous post-natal, en me disant pour que pour cette deuxième fois, il faudrait que je retrouve une activité physique plus rapidement ! En attendant, pour les moments statiques debout, j’avais pris l’habitude de porter une ceinture de maintien. Cela me soulageait beaucoup. Attention, il ne faut pas la porter non stop car le but est que les muscles reprennent leur fonction et soutiennent à nouveau le corps. Mais dans les premiers temps, cela aide à avoir la bonne posture et à gainer le ventre pour ne pas partir vers l’avant.

Dans le miroir, étonnament, malgré le poids en trop, je m’acceptais beaucoup mieux qu’après Louise. Je me sentais plus jolie, je voyais moins le négatif. Peut-être parce que je savais, de part ma première expérience, que ça pouvait revenir et que ça reviendrait, qu’il faut laisser du temps au temps, laisser le corps reprendre ses esprits, se remettre en selle. J’ai même accepté de m’acheter des vêtements de taille au-dessus momentanément, au moins pour me faire plaisir et me sentir à mon avantage, en me disant que d’ici quelques temps, je reprendrai le sport, un rythme plus dynamique, et que tout rentrerait dans l’ordre. Les premières semaines, laissez les choses se faire, ne soyez pas focus sur votre corps, tout viendra au bon moment. Pensez santé.

En parlant santé, le sujet le moins glam du post-partum, c’est le transit. Après une césarienne, et une opération de façon générale, le transit a du mal à se réguler. Je me suis forcée à boire beaucoup d’eau et de tisanes pour aider le transit et ne pas avoir de ballonnements, de maux de ventre et surtout de constipation. Il faut aussi avoir l’alimentation la plus simple et saine qui soit pour aider cela.


ORGANISATION

Au niveau de l’organisation, je ne me suis pas sentie débordée. J’avais en tête ce dont j’aurais besoin ou non, et globalement, j’ai identifié tout de suite ce qui m’aiderait. J’avais pensé à prendre un coussin d’allaitemement pour poser Jules près de moi sur le canapé si ma cicatrice tirait. Vu que je vis dans un appartement sur deux niveaux, j’avais fait en sorte de m’épargner de nombreuses montées d’escaliers qui étaient difficiles au tout départ mais de moins en moins ensuite. J’avais donc acheté un couffin pour que Jules fasse ses siestes en bas, j’avais aussi un transat en bas si besoin de le poser pour cuisiner ou autres. J’avais aussi doubler le nécessaire de bavoirs/couches … pour avoir tout à portée de mains en bas. Cela m’a beaucoup aidée et préservée d’éventuelles douleurs. J’essayais aussi de ne pas me laisser déborder. Vu que la maison gardait un vrai rythme (crèche, boulot ..), j’avais l’habitude d’enclencher les machines, de faire le repassage et tout ce qui est nécessaire. Du coup, je ne me sentais jamais étouffée comme pour Louise. Il faut dire que Jules était facile à endormir, dormait beaucoup, et il n’avait pas de maux. Ça aide, en plus du fait que j’avais déjà l’expérience d’un premier bébé.


LE RENDEZ-VOUS POST-NATAL

A 6/8 semaines post accouchement environ, c’est le moment du rendez-vous post-natal. Même s’il s’agit d’un accouchement par césarienne, il fait un check-up complet, et en plus de cela, il contrôle la cicatrice. Me concernant, il était ravi de voir la cicatrisation et m’a donc préparé une ordonnance avec les rééducations à faire. On en parlera dans le prochain article. C’est aussi le moment où le retour à la contraception m’a été proposé. J’avais déjà en tête de ne plus avoir recours à la pilule. Il m’a alors proposé toutes les solutions possibles. J’avais déjà pensé au stérilet au cuivre et il m’a confirmé que c’était possible pour moi et qu’on pourrait le poser mais pas avant les trois mois post-accouchement, et pendant les règles pour être certain qu’il n’y a pas de grossesse en cours. Cela fera l’objet d’un autre article si cela vous intéresse.


Je trouve que pour bien vivre son post-partum, ou en tous cas, limiter le sentiment d’impuissance, de mauvaise gestion, ou autres, il faut vraiment s’y préparer, savoir à quoi s’attendre. Et c’est pour cela que je partage ces articles, pour ne pas que vous vous sentiez perdue en post-aacouchement. J’espère que cela vous sera utile et je vous donne rendez-vous pour un troisième article sur la période S+6 à M+4 où on parlera rééducations, sensations, évolutions de la cicatrice, état d’esprit, et enfin un dernier article post-partum avec un bilan à N+1, c’est à dire actuellement.

Si vous avez des questions sur le post-partum, posez-les moi en commentaires et j’actualiserai l’article avec les réponses ou les ajouterai dans les prochains articles. Ne soyez pas gênées, vous pouvez commenté en mettant un faux nom !

6 Commentaires

  1. Louise
    27 novembre 2020 / 22 h 27 min

    Bonjour Maud.
    Très longtemps que je n’étais pas venu faire un tour sur le blog et quelle(s) surprise(s) de voir deux jolis articles sur le post-partum, sujet qui reste encore trop tabou et peu abordé dans notre société alors qu’il est PRIMORDIAL. Primordial pour la santé des femmes, et la naissance d’une nouvelle famille : oui, même au deuxième enfant (à chaque enfant enfte !), c’est une nouvelle famille qui naît.
    Préparer cette période sensible est très important, et même plus important que l’accouchement en lui même. Pour le préparer, je conseille à toutes les mum to be de se procurer le livre du Mois d’Or ou de consulter le compte Instagram qui est une mine d’or d’information.

    Pendant au moins les 40 premiers jours suivant l’accouchement, notre corps ne mérite en aucun d’être malmené, que ce soit physiquement ou moralement, je parle ici de la fameuse “pression” pour retrouver le poids antérieur ou pour se remettre dans l’action. Le Dr Bernadette de Gasquet a montré les conséquences négatives (incontinence, déplacement d’organes…) à terme pour le corps de l’activité, du port de charges lourdes pendant le postpartum… Après avoir réalisé une prouesse inouïe (même en césarienne), notre corps ne mérite rien d’autre que du RESPECT et des SOINS. Ce corps intermédiaire a besoin de temps pour se remettre et vous avez besoin d’AIDE, et de BONNES ETOILES (votre mère/belle mère/vos amies/ une aide à domicile – demande à la CAF ou la PMI) pour vous préparer à manger (remplissez votre congélateur avant d’accoucher, cuisinez des plats chaud et réconfortants), faire le ménage/repassage/lancer les lessives, vous aider avec votre/vos ainé(s). Vous ne devez qu’être disponible pour VOUS et votre bébé. Votre conjoint(e) joue un rôle très important aussi dans le soutien moral, la coordination et peut s’occuper du bébé dans ses moments d’éveil pendant que vous dormez, le changer la nuit et bien d’autres moments pour que vous puissiez vous reposer. Si vous le pouvez, entourez vous d’une sage femme, d’une accompagnante périnatal ou d’une doula qui pourra vous épeauler et cous faire un soin rebozzo (resserrage de bassin qui permet aux organes de retrouver leurs place et de “refermer” le corps qui s’est ouvert.
    Toute cette organisation s’anticipe et je le recommande ++++. Les autrices du Livre Céline (de Vence) et Marie donnent énormément de conseils dans ce livre et proposent des ateliers visio pour expliquer et donner les clés.

    Je voudrais aussi dire qu’il n’y a pas de bonnes façons de vivre son post partum. Il y autant de post partum que de femmes mères. Certaines le vivent très bien, d’autres le vivent mal. Il ne faut surtout pas culpabiliser, ne pas hésiter à demander de l’aide, en parler (consultez votre PMI, c’est gratuit!) et ne pas rester seule. Vivre mal son post partum ce n’est pas être une mauvaise mère et échouer dans sa vie. Ce n’est pas que la naissance d’un bébé mais aussi la naissance d’une mère (je me répète !) et comme toute naissance, c’est une transition avec ses hauts et ses bas. Donnez vous du temps et ne soyez pas trop exigeantes envers vous même.

    • Maud
      Auteur/autrice
      14 avril 2021 / 10 h 30 min

      Oh que oui, le 4e trimestre et même le 5e mériteraient de vraiment plus considérer la maman avec notamment l’allongement du congé maternité. Ce serait primordial.
      Merci mille fois pour ce retour très complet.
      Je suppose que tu as vu mais il y a 2 autres articles pour boucler la boucle et en parler jusqu’à N+1
      Belle journée Louise,
      Maud

  2. Audrey
    29 novembre 2020 / 14 h 47 min

    Merci pour cet article très complet et très intéressant. C’est tout à fait ce que j’aurai aimé lire avant ma césarienne il y a 1 an. Nous ne sommes pas assez informées en cas de césarienne d’urgence. Alors merci.

    • Maud
      Auteur/autrice
      1 décembre 2020 / 1 h 12 min

      Oh que oui, et c’est dommage … j’en fais ma cause !
      Maud

  3. Stephanie
    2 août 2021 / 15 h 01 min

    Merci d’avoir partagé avec autant de détails. Pour ma part j’avais lu beaucoup de documentations sur le post partum ( notamment le livre du mois d’or ) et je me sentais prête. Mais la réalité est toute autre. J’ai un peu subi mon post partum car j’ai eu une épisio et je ne m’attendais pas à avoir aussi mal . Je n ai pas pu m’asseoir pendant 2 semaines et je me faisais que pleurer. Le pire à ce moment là c’est que tout le monde ( soignants) te dit que la cicatrice évolue bien etc mais c’est difficile à croire et à vivre. J’ai eu des douleurs qui ont duré 1 mois. Et aujourd’hui ( a bientôt 3 mois) j’ai toujours mal à la cicatrice par moment.
    Je ne sais pas aussi pourquoi mais dans les suites immédiates c était ok d’avoir du ventre d’être « molle » etc mais plus le temps passe et moins je me supporte . Je ne sais pas si c’est propre à moi ou si c’est general. Le pire dans l histoire c’est qu il n’y a que moi que ça dérange, mon homme me rassure et me complimente mais j’ai du mal à y croire. Le rapport à son corps en post partum est selon moi trop peu abordé ( je parle en post partum un peu retardé et pas direct post accouchement).
    Je me sens aussi toujours fatiguée , au bout de combien de temps cette fatigue disparaît elle ? Disparaît elle d’ailleurs vraiment un jour? Et enfin je me demande aussi si ma fraîche maternité n’a pas tout chamboulé en moi. Je ne fais que songer à une reconversion professionnelle avec moins de contraintes ( je suis infirmière donc contraintes de travail de nuit/we/fériés/vacances de noël …) pourtant j aime ce que je fais . Mais je veux pouvoir gérer ma vie comme je l entends. Et depuis des mois germe en moi cette envie de changer pour quelquechose d ailleurs de plus naturel/physio/doux.
    J’ai encore du mal à me dire que je vais reprendre le travail. Je ne me sens pas prête je ne sais pas comment je vais faire. Je sais que ça sera difficile mais ça soulève en moi des larmes dès que j’y pense .
    Peut on finalement vraiment se préparer au post partum ? Car la vague émotionnelle notamment est tellement puissante que je ne sais pas si en amont on peut l anticiper ( en tout cas pour un 1er Bebe). Désolée de mon roman! C’est cool de te lire j’aime retourner sur ton blog et lire des articles notamment ceux de la grossesse qui m’ont fortement aidée ) merci

    • Maud
      Auteur/autrice
      4 octobre 2021 / 22 h 20 min

      La fatigue s’atténue mais c’est long car en parallèle, les nuits ne sont pas bonnes.
      Quant à l’envie d’une reconversion professionnelle, c’est ce que vivent beaucoup de jeunes mamans donc ce n’est pas étonnant ..
      On peut se préparer au côté technique/médical du post-partum, mais effectivement, difficilement au côté émotionnel car on ne peut pas imaginer cela, ni l’impact des hormones !
      Maud

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