LA VACCINATION INFANTILE – REPONSES A VOS QUESTIONS

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Vacciner, pour moi, c’est quoi ? Depuis toujours, je suis vaccinée, et j’ai bien fait mes rappels en 2011, peu avant mes 25 ans. Pour moi qui suis de la génération 90, c’était une évidence pour nos parents, le seul moyen efficace de lutter contre les maladies infantiles graves et d’éviter le retour de certaines épidémies. Nos parents, nés dans les années 50-60 ont tous eu un grand-parents, un oncle ou peut-être même un parent atteint d’une maladie grave contractée enfant, à une époque où la vaccination existait depuis peu et où la couverture vaccinale était faible. Du coup, je pense qu’on a été la première génération à vraiment être aussi bien vaccinée. Le résultat est que nous, à nos âges, on connait peu ou pas de personnes malades, handicapées ou décédées enfant à cause d’une maladie infantile grave. C’est devenu très rare. Nous ne sommes plus confrontés à ces situations, ce qui nous éloigne des conséquences potentielles. On ne voit plus le risque de ces maladies car le fait qu’elles ne soient plus présentes les rend vieilles et obsolètes. C’est pourtant la vaccination qui nous en protège et les risques imputables à celle-ci sont quand même dérisoires. C’est un peu ce que j’appelle « peser dans la balance ». Les risques de vacciner son enfant sont infimes comparés aux risques encourus par des enfants non vaccinés.

Les deux progrès qui ont permis d’allonger l’espérance de vie et d’améliorer l’état de santé des personnes au cours de leur vie, c’est l’accès à l’eau potable et la vaccination. La vaccination est à l’heure actuelle l’intervention de santé la plus efficace jamais inventée et ayant sauvé le plus de vies. Qui retournerait boire de l’eau non potable ? Personne … Actuellement, la vaccination est critiquée suite aux nouvelles obligations vaccinales qui suscitent des inquiétudes. J’avais un peu du mal à comprendre pourquoi alors j’étais ravie de pouvoir poser vos questions à cette réunion et j’espère que ces réponses vous rassureront. Parce que vu que l’obligation est là, au lieu de la subir, autant la comprendre. Je vais les classer en plusieurs catégories, ce sera plus simple je pense !

LA VACCINATION, C’EST QUOI ?

La vaccination, c’est ce qui permet de protéger chacun d’entre nous contre des virus et bactéries à l’origine de maladies infectieuses potentiellement graves. C’est aussi le moyen de protéger ceux qui ne peuvent pas l’être (les personnes malades, les bébés, en particulier les prématurés, les personnes faibles). C’est pour moi aussi un acte citoyen qui permet de lutter contre les infections, non seulement en France, mais aussi dans le monde.

Petit rappel technique, si comme moi, vos souvenirs sont un peu lointains ! Quand on vaccine, on introduit dans le corps un microbe inactif ou très affaibli, donc inoffensif. C’est ce qu’on appelle un antigène. Notre corps réagit à ce faux microbe en fabriquant des anticorps. Au cours de la vie, si le corps est exposé au vrai microbe, il reconnaît l’antigène et est capable de lutter contre.


POURQUOI CETTE NOUVELLE OBLIGATION VACCINALE ?

Avant de répondre aux questions que vous avez posées, j’avais envie de partager une discussion que j’ai eue avec un épidémiologiste avant que la réunion ne commence. Il m’expliquait que leur but à eux est de vacciner le moins possible. D’où les progrès réalisés pour faire évoluer les vaccins pour les rendre plus efficaces et pour plus longtemps. Il y a encore 20-30 ans, les rappels à l’âge adulte, pour certaines maladies, étaient tous les 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, pour les personnes de ma génération et pour nos enfants, certains vaccins n’auront pas besoin de rappels, d’autres tous les 20 ans seulement. Il fait aussi partie de la Commission Technique de Vaccination qui se réunit tous les deux mois. Cette Commission est composée de spécialistes de disciplines différentes et le but est d’optimiser la vaccination. Il a d’ailleurs fait partie de l’équipe qui, en 2007, a pris la décision d’arrêter la vaccination obligatoire du BCG, estimant que ce n’était plus utile pour tous les nourrissons. C’est la balance bénéfice-risque. La baisse significative de la tuberculose a fait que le BCG n’était plus recommandé que pour les enfants à risque d’attraper la tuberculose, pour éviter, chez des enfants qui n’ont plus besoin d’être vaccinés, les effets secondaires comme la cicatrice, les ganglions qui pouvaient durer des mois et d’autres plus graves, reconnus par les spécialistes. C’était très intéressant d’avoir cette personne ensuite dans la réunion car il avait un regard vraiment factuel sur les choses, il était très perspicace et extrêmement expert sur le sujet. Il m’a expliqué que le calendrier vaccinal est en constante évolution. Il y a aujourd’hui des doses de vaccins qui ont été retirées. Et à l’inverse, il y a des vaccinations qui ne sont pas suffisamment faites pour empêcher la disparition ou la réapparition des maladies.

Question 1 : Quand nous avons fait vacciner notre enfant, notre pédiatre nous a dit que c’est une fausse polémique car ces vaccins étaient déjà inoculés avant et depuis longtemps, que lui les recommandait depuis longtemps aussi et que c’était juste un débat politique ? Quel est le pourcentage de bébés qui était de toutes façons déjà vaccinés x11 ?

  • C’est aussi le discours que j’avais eu de ma pédiatre, elle les recommandait aussi sans être insistante. Le taux de couverture vaccinale était déjà élevé pour les vaccins rendus obligatoires. Selon les vaccins, entre 70% et 95% des enfants étaient déjà vaccinés. C’est majoritairement le retour de la rougeole qui a déterminé le choix de rendre obligatoires ces vaccins pour améliorer la couverture vaccinale et enrayer le retour d’une épidémie comme celle de 2008-2012. Autre exemple, jusqu’en 2018, le vaccin contre le méningocoque C n’était pas obligatoire. Cette maladie a été responsable de plus de 800 cas dont 100 décès depuis 2011. Avec une couverture vaccinale proche de 100%, ce serait 100 décès en moins, et des complications graves évitées sur les autres : amputations des membres, retards mentaux.

Question 2 : Je trouve qu’infliger 11 vaccins à nos enfants est énorme. Quand j’étais petite, je n’en ai pas eu autant mais je n’ai rien chopé de ces maladies.

  • Vacciner son enfant ou se faire vacciner n’a pas seulement pour but de s’épargner une maladie à soi, mais aussi d’éviter une épidémie pour également protéger ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner (femmes enceintes, prématurés, personnes âgées trop faibles, personnes malades et immuno-déficientes …). C’est en quelque sorte une logique citoyenne. On n’est pas passé de 3 à 11 du jour au lendemain. Il y a déjà 11 vaccins dans le calendrier vaccinal depuis 2010 au moins. Ce n’est pas 11 vaccins d’un coup, ils sont réalisés de 2 mois à 18 mois, sur 6 rendez-vous. Ne rien attraper sans avoir été vacciné est une chance, mais avoir la certitude d’être protégé contre ces maladies avec la vaccination est quand même plus sûr que de compter sur la chance pour ne rien « choper ».

Question 3 : Pourquoi ces vaccins sont passés de recommandés à obligatoires ?

  • Tout comme en 2007-2008, la rougeole est de retour en France. C’est un virus puissant qui se transmet rapidement et facilement. Souvent bénigne, elle peut, dans un cas sur 2000 environ, générer des encéphalites (atteinte du cerveau), avec ensuite 1 risque sur 1000 de décès. Sans vaccination, il n’est pas possible d’enrayer la maladie. C’est en grande partie ce phénomène qui a favorisé la prise de décision. Pour illustrer cela, l’épidémiologiste nous expliquait qu’à l’époque de nos grands-parents, tous les enfants attrapaient la rougeole tant elle est contagieuse. Sans vaccination, ce serait aussi le cas aujourd’hui. Ces statistiques peuvent sembler faibles dites comme ça, alors j’ai fait le calcul. À l’échelle des 750000 enfants vaccinés chaque année, on parlerait de plusieurs centaines de cas d’encéphalites et de plusieurs décès par an, pour une maladie dont on a le vaccin. Autant vous dire qu’on en entendrait parler et qu’on serait nombreux dans la rue à réclamer des actions ! C’est donc une question de santé publique qu’on peut aisément comprendre. Nos grands-parents en auraient rêvé pour nos parents ! D’ailleurs, le bon exercice à faire, et je l’ai fait en rentrant de cette réunion, c’est d’appeler vos grands-parents et de leur demander s’ils se souviennent de la rougeole ! Je vous laisse faire :). Pour en savoir plus, vous pouvez aller voir ici : http://vaccination-info-service.fr/Questions-frequentes/Questions-generales/Politique-vaccinale-en-France.

Question 4 : Mon médecin m’a dit qu’ils étaient déjà obligatoires avant, mais pas au même moment, que c’est juste le « cocktail » qui a changé. Est-ce vrai ?

  • L’obligation vaccinale évolue dans le temps. L’objectif est de vacciner le moins possible, pour ne vacciner qu’en fonction des besoins de l’époque. Par exemple, au début des années 2000, le BCG était obligatoire, il ne l’est plus depuis janvier 2007 car le besoin n’existe plus pour tous les enfants. Jusqu’au 31 décembre 2017, seules 3 vaccinations injectées dans un même vaccin, étaient obligatoires : le DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite). Pour tous les enfants enfants nés depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations injectées en 4 vaccins différents sont obligatoires. Mais le calendrier vaccinal et donc les âges auxquels les enfants doivent recevoir les vaccins n’a pas été modifié par la nouvelle obligation.

Question 5 : Est-ce qu’il y a des maladies non présentes en Europe contre lesquelles on continue de vacciner en France et, si oui, pourquoi ? (C’était aussi une de mes questions !)

  • On vaccine tout de même car avec la mondialisation et les flux humains, les français sont amenés à voyager dans des zones où des maladies sont encore très répandues.
  • Focus sur la diphtérie car deux d’entre vous me demandaient pourquoi on vaccine contre la diphtérie qui a disparu dans le monde : La diphtérie n’a pas disparu. Elle est encore très répandue dans des pays au Moyen-Orient, au Maghreb et en Asie du sud-est, zones du monde où l’on voyage beaucoup. La diphtérie n’est plus présente en France, justement par ce qu’il y a la vaccination. S’il n’y avait plus de diphtérie dans le monde, on pourrait arrêter de vacciner la population vu qu’elle se transmet par l’homme. C’est ce qui s’est passé pour la variole. Après une grande campagne de vaccination jusqu’en 1979, elle a été éradiquée à partir de 1980 et l’obligation sur ce vaccin a été supprimée dans la foulée. Pour illustrer le sujet de la diphtérie, l’épidémiologiste nous a donné un exemple concret, à l’époque de l’ex-URSS. La vaccination contre la diphtérie y était alors obligatoire. Les sanctions en cas de non-vaccination étaient telles que la couverture vaccinale était de 100%. Au moment de la chute de l’URSS, la crise économique et les autres préoccupations de la période ont fait tomber la couverture vaccinale. 50000 cas de diphtérie ont été recensés. C’est une maladie qui se transmet facilement donc une épidémie peut rapidement avoir lieu. Si on baissait la garde, on verrait à nouveau des enfants mourir de diphtérie chez nous. Elle se transmet très facilement, par les éternuements et la toux. Cela ressemble à une angine grave, elle peut provoquer rapidement des complications graves et la mort par asphyxie. En 2015 et 2016, deux enfants non vaccinés sont morts de diphtérie en Espagne et en Belgique sans même avoir voyagé, contaminés car la bactérie a circulé.

Question 6 : On parle de la réapparition de la rougeole, ce qui est lié à une couverture vaccinale trop faible. A-t-on les chiffres sur les 10 dernières années ?

  • Je peux vous dire que vous m’avez fait faire des maths ! Avant l’arrivée du vaccin en 1983, tous les enfants faisaient la rougeole, environ 99%. Jusqu’en 2008, il y en a eu peu, grâce à la vaccination. Puis pendant l’épidémie de 2008-2012, il y a eu plus de 25000 cas. Post 2012, quelques milliers jusqu’à aujourd’hui. En 2018 ont déjà été recensées plusieurs milliers de cas. Depuis 2008, il y a eu 35 encéphalites et 23 décès, dont au moins 8 chez des personnes ne pouvant pas être vaccinées. Je trouve ça hallucinant dans un pays développé comme le nôtre où on a accès à un vaccin qui aurait pu éviter ces vies perdues. Ça m’a fait mal au cœur d’entendre ces chiffres.

Question 7 : Dans quelle mesure peut-on contrôler que les enfants aient bien été vaccinés hormis les autocollants dans le carnet de santé ? Beaucoup de parents disent s’être arrangés avec leur pédiatre pour acheter les vaccins, coller les étiquettes et ajouter le tampon sans avoir fait les vaccins en question.

  • J’ai moi aussi entendu ce discours 2 ou 3 fois. Entre le déclaratif d’un parent et l’action réelle d’un pédiatre, je ne pense pas qu’il y en aura autant. Si un pédiatre ou un médecin généraliste venait à avoir la réputation de faire ce genre de pratiques, il serait aussi à mon avis vite dénoncé. D’ailleurs, récemment, un médecin a été radié pour ne pas avoir  vacciné contre le tétanos un enfant qui l’a contracté et qui a dû être hospitalisé. C’est un fait de jurisprudence qui dissuadera sûrement les médecins d’avoir ce type de comportement. Par exemple pour le tétanos, la couverture vaccinale en France est de 99% donc le risque de l’attraper est faible mais c’est une bactérie notamment présente dans la terre, qui s’introduit dans le corps par une blessure ou une petite plaie et qui attaque le système nerveux. Il n’existe pas d’immunité naturelle contre cette maladie, juste le vaccin, elle est responsable de graves séquelles et cause la mort une fois sur trois.
  • Le contrôle se fait uniquement par le carnet de santé. Il n’y a plus de sanction à proprement parler si l’on ne vaccine pas son enfant. En revanche, dans le code pénal, d’autres textes permettent à un enfant de poursuivre ses parents s’il contracte une maladie grave suite à une non-vaccination d’un vaccin obligatoire car c’est considéré comme un manquement du rôle de parent. Il serait aussi légal et imaginable qu’un enfant immuno-déficient porte plainte contre une personne non vaccinée lui ayant transmis une infection.
  • Le problème majeur d’une fraude dans le carnet de santé est là où je ne l’aurais pas du tout imaginé. Un médecin nous a tout simplement posé la question « Imaginez que votre enfant soit hospitalisé maintenant ou à l’âge adulte, que vous ne soyez pas là pour l’accompagner et que le personnel médical écarte d’office certaines hypothèses sur consultation du carnet de vaccination. Vous ne pourriez pas prouver que l’enfant ou adulte n’est pas vacciné. L’enfant ou adulte serait par conséquent exposé au fait qu’on ne soit pas en mesure de lui donner le bon traitement. » Ça a été très clair pour moi tout de suite !

Question 8 : Pourquoi injecter l’hépatite B en sachant que c’est une IST (infection sexuellement transmissible) et qu’il est peu probable qu’un enfant l’attrape ?

  • L’hépatite B est une maladie du foie, liée à un virus qui est très contagieuse (100 fois plus contagieux que le sida). La transmission se fait par les relations sexuelles qui ne concernent pas les enfants, mais également par le sang : partages d’aiguilles et seringues souillées pour les personnes consommant de la drogue, contaminations lors de tatouages ou piercings, partages d’objets de toilette (brosses à dents, rasoirs, coupe-ongles). La complexité est que dans plus de la moitié des cas, elle ne manifeste pas et les personnes contaminées ne développent pas de symptômes. La maladie guérit alors seule. Mais elle peut aussi devenir chronique et dans 20% des cas, entraîner une cirrhose ou un cancer du foie. En France, 270 000 personnes sont porteuses chroniques du virus et 1500 personnes meurent encore chaque année d’une maladie du foie liée à l’hépatite B. Le virus peut également se transmettre de la mère à l’enfant au cours de l’accouchement , que celle-ci ait ou non des symptômes de la maladie.
  • Cas particuliers présentés suite à des questions qui n’étaient pas les vôtres : Taïwan a mené une grande étude qui démontre la diminution spectaculaire des cirrhoses et cancers du foie grâce à la vaccination. En Italie du sud, 5 ans après le début de la vaccination des enfants, le nombre d’enfants porteurs d’hépatite chronique a été divisé par 10.
  • Vous aviez des questions sur les cas de scléroses en plaques potentiellement liés à ce vaccin, rendez-vous en fin d’article, question numéro 21.

Question 9 : Pourquoi en Italie, ils sont revenus sur la loi rendant 10 vaccinations obligatoires ?

  • Parfois, on fait un peu vite des raccourcis car c’était aussi ma question. J’ai pourtant un avis toujours assez critique sur les différents médias car ils sont aussi là pour inciter à lire, donc les titres peuvent être racoleurs ! Mais pour le coup, je me suis faite avoir. En Italie, c’est un sujet avant tout politique. L’ancien gouvernement avait appliqué cette obligation de vaccination en 2017 pour la même raison qu’en France, à cause de la réapparition de la rougeole. La couverture vaccinale était alors passée de 87% à 91% en quelques mois. L’opposition avait fait de cet élément un argument de campagne. Une fois arrivée au pouvoir, cette loi n’a pas été supprimée mais suspendue, ce n’est pas encore acté. Comme quoi, on a vite tendance à prendre une information au sérieux !
  • J’en ai profité pour demander comment ça se passait dans d’autres pays. Est-ce que la France sur-vaccine ou non ? Finalement, la France vaccine peu. Par exemple, le vaccin contre la varicelle est recommandé en Allemagne, et même obligatoire en Italie. Le vaccin contre les gastro-entérites est recommandé en Allemagne et en Angleterre. Alors qu’en France, on considère que ce sont des maladies bénignes et/ou qu’on sait les traiter correctement et rapidement, sans risques majeurs pour la santé. Le vaccin contre le méningocoque B, bactérie pouvant être responsable de méningites, est également recommandé, notamment en Angleterre, ce qui n’est pas le cas en France, tout comme la grippe, hormis pour les populations à risques. Dans le monde, ce sont par exemple les USA qui vaccinent le plus.

LA COMPOSITION DES VACCINS

Je crois que c’est le sujet sur lequel beaucoup de personnes se posent des questions. Parce qu’on lit beaucoup de choses mais pour ma part, je fais très attention à la désinformation. On a beaucoup de supports aujourd’hui, et finalement, avec l’accélération de l’accès à l’information, je me demande toujours si les sources sont bonnes et si tout ce qui est diffusé est bien contrôlé. Vous aviez aussi pas mal de questions donc c’est parti.

Question 10 : Le mélange de tous ces vaccins n’est-il pas dangereux ?

  • Non, ce sont des vaccins pour lesquels il y a un vrai recul. Plus de 100 millions d’enfants sont vaccinés chaque année dans le monde. S’il y avait un danger de santé publique, il serait apparu depuis le temps. Ce sont les vaccins les mieux connus qui nous sont administrés. De plus, il n’y a aucun problème à associer certaines souches dans un même vaccin, ce qui permet de réduire le nombre d’injections.

Question 11 : N’y a-t-il pas des composants nocifs comme l’aluminium ?

  • C’est l’adjuvant qui est utilisé dans les vaccins en France depuis les années 1920, reconnu comme le plus efficace et le mieux toléré à ce jour. Il peut créer des effets secondaires connus comme une réaction locale de type boule. D’ailleurs, si une boule se forme, c’est que le corps réagit et que ça fonctionne. Louise l’a eue, ça a duré 2-3 jours. Il existe une association qui recense les personnes qui soupçonnent l’aluminium des vaccins d’être la cause de leurs divers symptômes (fatigue chronique, douleurs musculaires, etc). Dès qu’une personne pense être malade à cause de l’aluminium, elle la prévient. Le cas le plus jeune est un enfant de 8 ans. Il y aurait une cinquantaine de cas chez des enfants suspectés d’être liés à l’aluminium dans les vaccins dans le monde. C’est une synthèse basée sur des expériences menées par essentiellement une seule équipe qui est française.  De nombreux organismes scientifiques français et internationaux ont analysé les données disponibles sur l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et l’apparition de maladies. Ils ont conclu que les données de ces cas ne permettaient pas de faire de lien. Même si un jour, un risque de faible ampleur de ce type était avéré, on continuerait de vacciner car la balance bénéfice-risque serait largement favorable, les vaccins permettant de sauver 2 à 3 millions de vie par an (OMS).
  • Pour en savoir plus, cliquez ici.

Question 12 : Si on a réussi à éradiquer les maladies pendant 40 ans avec le DTP sans qu’il ne contienne d’aluminium, pourquoi ne pas retourner à l’ancienne formule plutôt que d’injecter des métaux lourds dans le corps des gens ?

  • Le vaccin DTP sans aluminium existait mais n’était pas recommandé chez l’enfant et c’est bien un vaccin comportant de l’aluminium qui était injecté chez l’enfant pour faire face à la diphtérie, au tétanos et à la poliomyélite. C’est cet adjuvant particulièrement qui fait qu’il est efficace et qu’il nécessite moins de rappels. Pour ce qui est du terme « métal lourd », j’ai fait quelques recherches car on entend souvent ce terme. La notion de « métal lourd »est un concept factuel, industriel, avant tout empirique, sans définition scientifique précise, ni technique unanimement reconnue. À titre d’exemple, un rapport d’information au Sénat français « Les effets des métaux lourds sur l’environnement et la santé », indiquait : « L’appellation métaux lourds est cependant une appellation courante qui n’a ni fondement scientifique ni application juridique ». Il est aussi question de quantités, elles sont infimes dans un vaccin alors qu’on peut aussi en retrouver dans le chocolat, certains légumes comme les champignons, épinards, radis, bettes, laitues, les céréales ou encore des produits transformés comprenant des additifs. On ne peut pas y faire d’allergie non plus.

Question 13 : Pourquoi les vaccins vétérinaires n’ont pas d’adjuvants alors que ceux de nos bébés en ont ?

  • Parce qu’ils sont moins efficaces, les attentes ne sont pas les mêmes et les maladies infectieuses contre lesquelles il faut faire face ne sont pas les mêmes. Les problématiques de santé publique ne sont pas les mêmes pour les enfants que pour les animaux.

Question 14 : Est-ce qu’il y a de l’aluminium dans chacun des vaccins ? Pourquoi ne pas chercher une alternative à l’aluminium et aux adjuvants sachant qu’on sait que ça existe pour les personnes faibles ?

  • Non. Il n’y a pas d’aluminium dans les vaccins vivants car il n’y en a pas besoin. Vu qu’ils sont vivants, ils se répliquent tout seul dans le corps et c’est ce qui fait que les effets durent dans le temps. Les autres ont de l’aluminium car c’est cet adjuvant qui fait qu’ils sont efficaces. Il y a de l’aluminium dans la très grande majorité  vaccins inactivés du monde. Les vaccins sont plus purifiés qu’avant donc ils stimulent moins le système immunitaire. L’aluminium amplifie l’efficacité. Sans adjuvant, pas de protection, c’est justement ce qui permet la protection. La recherche évolue toujours mais à ce jour, on n’a pas trouvé plus efficace.

Question 15 : Mon généraliste est contre la composition des vaccins et de ce fait ne les recommande pas car il  a vu passer des enfants gravement malades. Ayant reçu les basiques étant enfant, je fais les mêmes à mon fils, c’est à dire DTP et ROR, ça s’arrête là. Je ne suis pas complotiste ni parano sur le sujet mais quand on voit le fric avec la santé … Il ne faut pas se voiler la face, les lobbies pharmaceutiques se font un pognon de dingue sur notre santé. Je ne vais pas vacciner mon fils à l’aveugle, je préfère me renseigner et peser le pour et le contre pour me faire mon avis. J’ai attrapé la rubéole en étant vaccinée, donc bof pour l’efficacité. C’est un débat qui fâche car on pense qu’on est inconscient en ne le faisant pas.

  • D’un pédiatre à l’autre, malheureusement, le discours n’est pas le même. Le discours varie selon leurs expériences et leurs propres convictions.. C’est sûr qu’il a forcément vu passer plus d’enfants ayant des effets secondaires que d’enfants avec des maladies infectieuses graves vu que la vaccination permet de diminuer le nombre de cas. Cependant, il est délicat de te dire qu’il voit passer des enfants gravement malades et de faire le lien lui-même avec la vaccination sans pouvoir démontrer ce lien scientifiquement mais je comprends que tu fasses confiance à ton pédiatre. Concernant le fait que les laboratoires gagnent de l’argent sur notre santé grâce à la vente de vaccins, l’épidémiologiste m’indiquait en parlant de ce point, que les laboratoires pharmaceutiques auraient beaucoup plus d’argent à se faire avec des traitements curatifs d’une vie sur des centaines de milliers de malades, plutôt qu’avec les vaccins. Un vaccin, c’est 10 ans de développement minimum sans la garantie que le résultat conviendra car il y a ensuite des périodes de tests qui coûtent de l’argent et une production extrêmement coûteuse qui représente des investissements colossaux et qui est régulée par l’Agence du Médicament (contraintes importantes).

Question 16 : Pourquoi les vaccins sont vendus en lot en France alors que d’autres pays les vendent à l’unité, ce qui permettrait d’échelonner ou d’adapter les prises à la situation de l’enfant ?

  • Un vaccin peut contenir plusieurs souches pour limiter le nombre de piqûres faites à l’enfant. Autrefois, ils étaient vendus à l’unité pour certains mais on se retrouvait à devoir faire plusieurs piqûres simultanément à un enfant. C’est moins désagréable pour l’enfant d’en avoir qu’une ou deux en même temps. C’est une question de confort permise par le fait que les vaccins en question peuvent être formulés ensemble et par le fait que les injections se font en même temps. Cela permet de protéger les nourrissons plus précocement que s’il fallait injecter les vaccins séparément en attendant entre chaque piqure. Pour en savoir plus sur la composition des vaccins, vous pouvez aller voir ici.

AGE DES INJECTIONS

Le calendrier vaccinal commence en France à 2 mois. C’est à cet âge que les premiers vaccins doivent être injectés. Selon les bébés, cela peut légèrement varier, notamment chez les prématurés. Plusieurs d’entre vous trouvent que cela est tôt donc j’ai posé pas mal de questions à ce sujet, même si pour ma part, c’est plutôt quelque chose qui me rassure car c’est justement à ces âges si petits que les bébés sont les plus vulnérables.

Question 17 : Certains pédiatres disent qu’on ne devrait pas vacciner avant 2 ans car leurs reins ne peuvent pas drainer correctement certains composants ? Que faut-il en penser ?

  • C’est faux. Les vaccins peuvent même être administrés dès la naissance dans certains cas, notamment si l’un des deux parents est contaminé par une maladie infectieuse. Le corps d’un bébé, comme le corps d’un adulte, est capable de répondre en même temps à des milliers d’antigènes (virus, parasites, protéines alimentaires …). Sur l’ensemble des vaccins du calendrier vaccinal, qui s’étale sur 2 ans, le corps est exposé à seulement 138 antigènes. Comme disait l’épidémiologiste, c’est dérisoire, c’est une goutte d’eau dans l’océan pour notre système immunitaire et le drainage se fait naturellement car les quantités sont infimes.

Question 18 : Pourquoi faire tout d’un coup et aussi tôt à un âge où la barrière hémato-encéphalique n’est pas totalement perméable et où le système immunitaire n’est pas mature ? Pourquoi ne pas étaler les injections sur plusieurs années ?

  • La barrière hémato-encéphalique n’est pas perméable et heureusement. On vaccine tôt parce que les bébés sont exposés aux maladies infectieuses qui frappent dès les premiers mois de vie. Certaines maladies infectieuses sont bénignes à 5 ans mais très graves pour les nourrissons et les bébés. Les bébés sont parmi les groupes de population les plus vulnérables face aux maladies infectieuses et les plus exposés aux maladies, ce sont eux qui ont besoin d’être protégés. Reculer l’âge des premières injections reviendrait à exposer la population qu’on souhaite avant tout protéger. C’est pour cette raison que le calendrier vaccinal commence tôt et il n’y a pas plus d’effets secondaires.

Comme l’épidémiologiste a très bien dit : “On se pose la question de savoir si les bébés ne sont pas trop petits pour recevoir des injections. Malheureusement, ils ne sont pas trop petits pour être malades et on a tendance à l’oublier car on n’est plus confrontés à ces maladies graves qui ont des conséquences graves voire mortelles.”


LES EFFETS SECONDAIRES ET RISQUES

Question 19 : Existent-ils des effets nocifs avérés de la vaccination ?

  • Oui, le vaccin est un médicament, et au même titre que beaucoup d’autres médicaments, il a potentiellement des effets secondaires : fièvre plus ou moins intense, boule cutanée, fatigue sont les plus courants.  Ces effets secondaires sont connus mais il est préférable de les subir plutôt que d’attraper la maladie. Les vaccins devenus obligatoires sont connus depuis longtemps et suivis. Entre 10 et 100 millions d’enfants sont vaccinés par an. Les effets secondaires sont souvent mieux tolérés pour les médicaments curatifs car ils nous soignent d’une maladie visible et identifiée. Pour les vaccins, les parents ont la sensation d’imposer des symptômes pour rien car on est en amont de la maladie et que ces maladies, on ne les côtoie plus, on n’en voit plus les séquelles et les décès. Il peut aussi y avoir des effets secondaires plus graves mais ils sont extrêmement rares, bien plus rares que le risque d’attraper la maladie et de subir ses conséquences graves potentielles, si on ne se fait pas vacciner.

Question 20 : On dit que les vaccins peuvent être à l’origine de certaines maladies comme l’autisme ? Est-ce vrai ? Quel pourcentage de malades cela représente-il ?

Pour l’autisme, le lien qui a été médiatisé est le lien entre l’autisme et le vaccin contre la rougeole (ROR). Cela vient d’un article qui a été publié il y a quelques années dans un journal scientifique qui s’appelle The Lancet qui prétendait qu’il y avait effectivement un lien.. Donc quand cet article est sorti, plusieurs équipes dans le monde se sont penchées sur le sujet pour étudier ce lien et pour vérifier que ce soit vrai car si ça l’avait été, il fallait agir, et si ça ne l’était pas, il fallait aussi le dire. Toutes les études sont arrivées à la même conclusion : aucune association entre les deux, vaccination et autisme, pas même ce que les scientifiques appellent un signal, une donnée qui ferait réagir, qui interpellerait. En réalité, c’est une escroquerie scientifique qui a été totalement avérée en 2010. L’auteur de cet article a dû fuir l’Angleterre et son article a été rétracté. Il avait des liens d’intérêts avec des avocats qui espéraient tirer profit de ce pseudo lien entre ROR et autisme en vendant ses services auprès de cabinets d’avocats dans le cadre de procès. En effet, il a été prouvé que l’auteur était rétribué avant la parution de son article par un cabinet d’avocats dans le but de mettre en évidence un lien scientifique entre la vaccination et une maladie et ainsi faciliter la mise en œuvre d’une plainte à grande échelle. L’auteur prévoyait ensuite de commercialiser un test de dépistage pour « l’entérocolite autistique », test dont la rentabilité était estimée à plusieurs dizaines de millions de livres par an. Quant à la revue, elle n’a pas pris le temps de vérifier l’information alors qu’elle est considérée comme une référence dans le domaine scientifique. Le fait de publier dans cette revue légitimait le constat falsifié de l’auteur. En France, on a longtemps été protégé de cette polémique mais avec Internet et la propagation d’articles non vérifiés, cette rumeur s’est diffusée. C’est aujourd’hui un cas d’école, cité comme une des plus grandes escroqueries scientifiques qui a fait d’immenses dégâts (par exemple un défaut de vaccination entraînant une épidémie de rougeole en Angleterre).

Question 21 : (C’est un regroupement de questions posées en public sous ma photo Instagram et également en privé) : Le vaccin contre l’Hépatite B est-il responsable d’un nombre de cas massifs de scléroses en plaques au cours des années 1990 ?

  • Pour en savoir plus sur l’Hépatite B, rendez-vous à la question 8. En 1998, lors d’une campagne de vaccination des adolescents, les médias ont parlé de l’apparition massive de cas de sclérose en plaque liés à la vaccination. Pour vérifier ces informations et selon le principe de précaution, la campagne de vaccination avait été stoppée. De nombreuses recherches ont été menées en France et dans le monde entier mais il n’a pas été mis en évidence de lien. C’est un effet mathématique. Entre 1995 et 1998, 1/3 de la population est vaccinée et cela a été associé à un pic de notifications de scléroses en plaques à la suite d’une vaccination, à cette période. Ce lien a été constaté en France uniquement, principalement sur des adultes (pas de nourrissons, très peu d’adolescents) et il s’explique par la coincidence temporelle entre la vaccination et le début de la sclérose en plaques liée au grand nombre de doses de vaccin anti-hépatite B administrées, la plupart chez des individus de la tranche d’âge dans laquelle la sclérose en plaques survient initialement.
  • Une autre explication potentielle : La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central qui met plusieurs années à se developper avant de donner des signes (une pathologie initiale au sein du système nerveux), mais qui finit par se déclarer, souvent chez des jeunes adultes. L’injection du vaccin, et donc d’un virus à faible dose, peut être à l’origine du fait que la maladie se déclare –le vaccin a pu accélérer l’apparition de symptômes visibles,  mais la maladie était déjà bien présente dans l’organisme. Et si elle se déclare face à un virus aussi faible que celui injecté dans un vaccin, c’est que, quoiqu’il arrive, la maladie se serait déclarée peu après.

MANQUE DE CONFIANCE

Question 22 : Je pense de toute façon que les informations que tu récolteras seront biaisées. Elles émanent d’une structure financée par les labos.

  • Santé publique France est une organisation qui dépend du ministère de la santé mais son expertise scientifique est totalement indépendante. Elle est composée de scientifiques qui travaillent sur de nombreux sujets de santé publique dont la vaccination. Elle n’est pas dépendante et influencée par les laboratoires pharmaceutiques. Elle n’est pas non plus corrompue par les lobbies. A titre d’exemple, elle travaille également sur les effets nocifs du tabac, notamment pendant la grossesse. Pourtant, le lobby du tabac est très important !

Question 23 : Beaucoup mentionnent les études de pubmed scientifiques pour argumenter contre les vaccins ? Quel est le financement de ces études ? Qui est derrière ?

  • PubMed est un moteur de recherche qui rassemble des données bibliographiques (synthèses d’études, articles, citations) sur les thèmes de la médecine et de la biologie. C’est un moteur de recherche scientifique où l’on retrouve notamment la base de données Medline. On retrouve tous les types d’études réalisés, peu importe le financement et l’équipe qui les réalise.

L’épidémiologiste nous disait : “Je comprends très bien que les gens se posent toutes ces questions. Quand on regarde sur internet, on lit de telles horreurs que ça fait peur quand on n’est pas de ce milieu-là. La vaccination est victime de son succès. Elle fait disparaître la peur de la maladie vu qu’on ne la côtoie plus.”. Chez Santé Publique France, “on préfère toujours qu’on nous pose des questions pour comprendre les angoisses et en parler plutôt que les personnes aient honte de les poser et restent avec leurs peurs et dans l’absence de vaccination.”

Quant à moi, j’essaie toujours de faire la part des choses entre information officielle et désinformation. Internet est un outil magique qui permet à chacun de partager, de se renseigner par soi-même et d’apprendre. C’est aussi un outil qui favorise la désinformation. Les rumeurs, les informations non vérifiées et les sources non spécifiées sont monnaie courante. Le problème est qu’elles se répandent vite. En tant que parent, on a tendance à tout écouter pour bien faire. Mais sur le sujet de la vaccination, on a la chance de vivre à une époque où nos bébés ne meurent pratiquement plus de maladies infantiles, où ils ne subissent pas de handicaps majeurs liés à des maladies infantiles. Avant d’être maman, je n’avais pas connaissance de cette opposition de certains parents à la vaccination infantile. J’avoue avoir parfois du mal à la comprendre. Je pense que Pasteur, en créant le premier vaccin, était tout sauf un meurtrier. Je pense aussi que chaque année, ce sont 2 à 3 millions de vie qui sont épargnées grâce à la vaccination. De nombreuses populations dans le monde côtoient encore les maladies infantiles et voient leurs enfants mourir, notamment en Afrique. Je pense qu’elles donneraient tout pour avoir accès à la vaccination comme nous l’avons. Je n’ai pas hésité une seule seconde. Vacciner Louise était pour moi une évidence. Et quand bien même s’il y avait des risques avérés, je le ferais tout de même car je pars du principe qu’on ne peut pas vivre et agir en fonction d’un potentiel risque encouru. Sinon, je ne prendrais plus ma voiture au risque de figurer parmi les 4000 tués sur les routes chaque année, je ne prendrais plus l’avion au risque d’être dans les 1000 tués par an dans des accidents d’avion. En fait, aujourd’hui, je vaccine ma fille pour éviter des maladies infantiles majeures et potentiellement épidémiques. Ne pas la vacciner reviendrait à vouloir éviter un potentiel risque de maladie jamais prouvé par aucune équipe scientifique d’aucun pays du monde. Par contre, cela reviendrait à l’exposer à de nombreuses maladies infantiles faciles à attraper : en jouant dans la terre ou en côtoyant des enfants porteurs de ces virus. Je ne vois pas l’intérêt de prendre ce risque-là. Et surtout, en vaccinant Louise, en me vaccinant aussi, je contribue à protéger ceux qui ne peuvent pas l’être, comme le bébé né à 6 mois de grossesse d’une amie, comme un grand-parent malade qui ne peut pas être vacciné, comme une connaissance malade qui n’a pas la possibilité de se faire vacciner.

Aujourd’hui, on est face à une obligation vaccinale, alors mon rôle n’est absolument pas de convaincre, juste de répondre à des questions pour rassurer sur un certain nombre de points pour que cette obligation vaccinale ne soit pas subie, mais comprise. Et de ne pas oublier que la vaccination fait qu’on a la chance de vivre dans un pays où on fait rarement face à la mort de son enfant pour cause de maladie infantile à prévention vaccinale. C’est juste une chance incroyable dont nos ancêtres auraient rêvé.

Si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à les poser, je serai ravie d’obtenir des réponses pour vous. Si vous voulez, le site Vaccination Info Service répond à de nombreuses questions, évoque l’avenir, et explique de nombreux points en vidéo aussi.

29 Commentaires

  1. Charlotte
    27 octobre 2018 / 9 h 54 min

    Bravo pour cet article!
    Je le trouve très complet et le travail que tu as fourni pour produire cet article doit être vraiment important!
    Je suis bientôt médecin et je pense que parler de la vaccination est très important.

    • Maud
      Auteur/autrice
      29 octobre 2018 / 22 h 56 min

      Merci Charlotte.
      Oui, presque 1 jour et demi de rédaction, parce que j’avais enregistré 2h d’échanges pour avoir tout ce que je voulais au moment de la rédaction !!!
      Oh que oui c’est important. Bonnes fin d’études alors 🙂
      Maud

  2. Emeline
    27 octobre 2018 / 13 h 45 min

    Bonjour Maud,

    Tout d’abord un grand merci pour cet article. Et un grand bravo. Je suis médecin généraliste , et c’est ce qu’on s’evertue à expliquer aux parents un peu réticents. Tout me semble exact dans ce que tu dis . En tout cas j’y adhère à 100%.
    Ce qui est compliqué quand tu es médecin, c’est que les patients peuvent penser que tu as un conflit d’intérêt avec les laboratoires (Je tiens à préciser que ce n’est absolument pas le cas , on touche rien à prescrire ou faire des vaccins, ou même n’importe quel médicament).
    Et le fait qu’en tant que maman, tu te positionnes et aies ce Point de vue là me paraît très important.
    Concernant le fait que certains médecins font acheter les vaccins et collent les étiquettes des lots sans les injecter , je l’ai entendu aussi (mais jamais vérifié ). J’espere qu’il s’agit d’un nombre infime de confrères. Il s’agit d’un fait très grave , et je pense que si c’est le cas , ils devraient être dénoncés (et pourtant je ne suis pas pour la délation).
    En tout cas, encore un grand merci pour ton article , si juste et si bien écrit .
    Bisettes

    Emeline

    Ps: j’ai choisi le même prénom pour ma fille , les Louise sont elles toutes des coquines ?

    • Maud
      Auteur/autrice
      29 octobre 2018 / 22 h 59 min

      Merci Emeline, c’est vraiment un beau compliment venant d’un médecin 🙂
      Oui, je pense que c’est propre aux français d’imaginer qu’il y a des complots partout, pour tout. Puis l’accès à l'”information” est tellement facile de nos jours que chacun pense avoir de bonnes sources alors que la majorité de ce qu’on trouve sur internet est douteux 🙂
      Oui, je pense comme toi pour cette rumeur sur les médecins qui signeraient. Le risque est trop grand, et déontologiquement, c’est borderline aussi !
      Maud

  3. Stephanie
    27 octobre 2018 / 14 h 42 min

    Merci pour cet article tres complet.
    Ce sont effectivement des questions qui ressortent régulièrement lorsqu on discute avec de jeunes parents ( je travaille en maternite) et à juste titre !
    vos réponses sont claires et complètes et vont permettre de dédramatiser le sujet en apportant de vraies réponses .

    • Maud
      Auteur/autrice
      29 octobre 2018 / 22 h 59 min

      Merci beaucoup d’avoir pris le temps pour ce mot 🙂
      Maud

  4. calmejane
    27 octobre 2018 / 15 h 02 min

    Merci pour cet article et bravo pour le travail de synthèse et pour les données concrètes et pertinentes. J’imagine que ça t’as pris du temps donc c’est important de te dire MERCI. 🙂 Je n’ai pas d’enfants mais avec la polémique, je m’étais interrogée et en discutant avec des experts du milieu médical, j’avais eu le même retour que toi sur l’importance de la vaccination et la balance bénéfice-risque. On m’avait aussi donné l’exemple de la varicelle qui n’a pas été retenu comme vaccin car il était préférable de l’avoir que de vacciner contre. Il y a une défiance de l’industrie pharmaceutique, et je pense qu’elle n’est pas infondée pour en avoir discuté avec des gens qui travaillent dans ce milieu, mais cela ne s’applique pas pour la vaccination car c’est vraiment contrôlé par des organismes indépendants, et le danger de moins vacciner est bien réel. En tout cas merci pour cet article, j’avais déjà mon idée mais je suis ravie d’avoir eu plus de détails et d’informations grâce à ton article. C’est vraiment enrichissant d’avoir des articles qui soient réfléchis et construits comme le tien sur de tels sujets.

    • Maud
      Auteur/autrice
      30 octobre 2018 / 20 h 33 min

      Merci beaucoup Alicia. Oui, ça m’a pris pas mal de temps mais comme tout ce que je traite sur le blog, ça m’intéresse beaucoup !
      Ca ne m’étonne pas que tu aies eu le même retour, c’est logique.
      Exactement, je n’aurais jamais tenu un tel discours sur les anti-dépresseurs ou sur des médicaments “superflus”.
      Un grand merci pour ton message en tous cas.
      Maud

  5. Anne
    27 octobre 2018 / 15 h 58 min

    Merci pour cet article très bien renseigné qui Aidera surement certains à s’informer. Je travaille dans le milieu médical de la petite enfance et j’entends énormément de discours de parents qui se posent des questions sur les vaccins, qui ont entendu des histoires (autisme, scerose en plaque,…) et qui du coup ne vont pas faire vacciner leurs enfants.
    Effectivement je suis d’accord avec toi c’est un acte citoyen car ce n’est pas que soi q’uon protège c’est aussi les autres, les plus faibles.
    Je vois passer de plus en plus d’enfants malades de maladies qui réapparaissent (faute de couverture vaccinale suffisante, faute aux parents qui ne l’ont pas vacciné…et qui nous font la morale !! Autre débat !!! ) et ces enfants qui finissent en réa voir qui décèdent !! Ce n’est pas normal à l’heure actuelle de voir ça !!
    C’est cette minorité de personnes “anti vaccination” avec leur discours plus ou moins fondé qui font douter les parents.
    Aujourdhui j’ai un enfant et ce que je me dis à chaque fois c’est : ton enfant non vacciné attrape une maladie grave dont un vaccin existe, tu regrettera toute ta vie de ne pas l’avoir fait vacciner !

    Les chercheurs se sont battus pour découvrir des vaccins et faire avancer la santé publique.
    Je trouve cela normal aujourd’hui au vu du retour en arrière de la couverture vaccinale et de ce que je vois tous les jours de rendre obligatoire ces 11 vaccins pour faire prendre conscience de cet acte.
    Ne vivons pas dans un monde individualiste !!! Ce n’est pas chacun pour soi !!

    Alors je te remercie de cet article très bien documenté, qui a la lecture ne donne pas de jugement juste de l’information.
    Et qui je pense pourra aider….

    • Maud
      Auteur/autrice
      30 octobre 2018 / 20 h 36 min

      Merci pour ton message.
      Malheureusement, des parents s’appuient souvent trop sur des “J’ai entendu dire que”. Mais au final, ils mettent leurs enfants en danger sur des simples on-dit. Et comme tu dis, on voit des enfants décédés de maladies pour lesquelles on a des vaccins …
      Moi aussi je trouve que c’est normal. Parce que certains n’ont pas le bon-sens de protéger leurs enfants et ceux des autres. Mais comme tu dis, souvent ces parents-là ne pensent pas autres.
      Merci à toi,
      Maud

  6. Marine
    27 octobre 2018 / 18 h 43 min

    Bonjour,

    Je viens de lire votre article. J’aimerais tellement que cela soit aussi simple et enterrer mes inquiétudes sur la vaccination.
    Non seulement mes craintes sont souvent attaquées de manière tres agressives, comme si ce questionnait nous rendait de suite inconscient, assassin… Pas le meilleur moyen de regagner la confiance des plus réfractaires je pense.
    L’autre point qui me fait douter, c’est que les risques liés à la vaccination soient à mon sens minimisés. Ma maman a faillit mourir d’un vaccin étant enfant, ma soeur et moi avons développés une maladie auto-immune. J’ai d’autres exemples dans mon entourage. Je ne pense pas que l’on puisse parler de hasard ou de malchance. Je pense que les cas de réactions ne sont pas suffisamment étudiés. Il y a visiblement des personnes plus à risque.
    Je pense à ce que cela donnera le jour où j’aurai un enfant, car peu importe notre terrain familial, cela ne sera pas considéré et mes inquiétudes sont énormes.

    • Maud
      Auteur/autrice
      30 octobre 2018 / 20 h 45 min

      Marine,
      Merci pour ton message. Je comprends tout à fait que tu puisses avoir un avis qui diverge, je n’ai pas du tout de velléité particulière.
      Je suis des personnes qui se posent beaucoup de questions, qui sont très exigeantes vis à vis de l’alimentation, des produits de soin et de tout ce qui concerne l’environnement de ma fille. Et même sur ces sujets-là, on se moque un peu parfois !
      Du coup, je ne suis pas experte évidemment, il s’agit de cas précis et si vous avez une preuve du lien de cause à effet entre la vaccination et le développement de ces maladies auto-immunes, alors je suppose que vos cas sont répertoriés. Effectivement, c’est dommage si il n’y a pas de suite pour analyser la situation. J’ai cru comprendre que ce qui est compliqué, c’est justement d’établir le lien car ce qui est injecté dans le corps est infime par rapport à ce à quoi le corps humain peut faire face. Il y a effectivement peut-être des terrains favorables. Mais comme tout, la science évolue avec le temps et peut-être que plus tard, de la même façon qu’on sait qu’un prématuré ou une personne malade ne peut pas recevoir de vaccins, on pourra peut-être mieux identifier les personnes qui n’ont pas un terrain favorable sans pour autant être malades au moment de la vaccination.
      Je comprends ton point pour le jour où tu auras des enfants, mais quoi qu’il arrive, je pense quand même que le risque de ne pas les vacciner est quand même plus grand que la probabilité d’avoir une réaction compliquée suite à un vaccin.
      Merci pour ce commentaire et d’avoir apporté ton point de vue, c’est important aussi.
      Maud

      • Marine
        31 octobre 2018 / 11 h 02 min

        Merci pour ta réponse.

        Pour répondre à ta question, le lien de cause à effet à été reconnu pour ma maman car il n’y avait pas de doute possible, elle a réagit tout de suite apres l’injection. Pour ma sœur et moi il n’y a jamais eu de reconnaissance officielle car les troubles sont apparus plus tard mais ils étaient semblablent à ceux de notre mère donc nous nous interrogeons fortement.
        Ma sœur a par contre été diagnostiquée il y a peu d’une intoxication a l’aluminium : pas forcément uniquement celui des vaccins car il y a d’autres sources mais c’est la preuve que son corps ne sait pas l’éliminer et son accumulation entraîne un processus inflammatoire chronique.
        J’aimerai tellement que les autorités reconnaissent les risques pour les étudier et les limiter. Mais encore aujourdhui, c’est très tabou. Et nous restons avec nos douleurs et aussi notre inquiétude pointée du doigt pour un bebe un jour.
        Mais merci de permettre par cet article de parler calmement de ce sujet.

        • Maud
          Auteur/autrice
          31 octobre 2018 / 14 h 53 min

          J’espère qu’elle arrive tout de même à vivre correctement.
          Oui, effectivement. C’est ce qu’on nous expliquait, que l’aluminium est injectée dans les vaccins à une dose vraiment minime par rapport à ce qu’on peut retrouver notamment dans des aliments avec additifs que des personnes consomment comme
          La dose tolérable par l’être humain est de 1 mg/kg par semaine. En cherchant des informations officielles, on lit que des taux moyens de 5 à 10 mg/kg sont souvent observés dans les produits alimentaires transformés : pains, gâteaux et pâtisseries industriels. Mais aussi dans les cosmétiques comme les déodorants. Dans un vaccin, la quantité maximale d’aluminium a été fixée à moins de 0,85 mg par dose. C’est à mon avis pour ça que c’est compliqué de faire un lien direct, parce que les quantités dans les vaccins sont bien moindres que dans la plupart des produits consommés par un grand nombre de personnes.
          Pas de problèmes, un blog, c’est fait pour échanger, c’est pas à sens unique 🙂
          Maud

          • Marine
            17 novembre 2018 / 23 h 52 min

            3 ans plus tard petite précisions :
            On ne peut comparer une dose injectée et une dose ingérée. En effet, dans la dose ingérée, une grande partie sera éliminée dans les selles et non assimilée. La dose injectée peut donc paraître faible en comparaison de celle présente dans les aliments mais cette meme dose peut avoir de plus grande conséquence, surtout pour les organismes qui éliminent très mal métaux lourds.
            C’est vraiment un sujet complexe et qui mérite clairement plus de recherches et moins de dénis. Je souhaite de tout cœur que l’avenir pousse dans ce sens

          • Maud
            Auteur/autrice
            18 novembre 2018 / 19 h 51 min

            Mieux vaut tard que jamais, merci pour tes éclairages 🙂
            Maud

  7. Julie
    29 octobre 2018 / 8 h 27 min

    Bravo pour cet article clair, complet et bien écrit! Ça fait plaisir de voir un argumentaire pro vaccin et pas un énième article anti vaccin qui ne se base que sur des théories du complot…. ma fille a eu les 11 vaccins alors que ce n’était pas encore obligatoire et je ne le regrette pas non plus.
    J’aurais cependant une question, concernant l’aluminium, j’ai déjà entendu dire qu’il était possible de faire venir, en pharmacie, un vaccin sans cet adjuvant, d’autres pays. L’efficacité serait-elle moindre dans ce cas là?
    Merci pour cet article en tous cas!

    • Maud
      Auteur/autrice
      29 octobre 2018 / 22 h 55 min

      Merci beaucoup, ça me fait très plaisir. Oui, moi aussi, je suis d’accord qu’il est important de s’imformer, de se poser les bonnes questions et chacun a le droit d’avoir ses opinions.
      Mais il suffit de parler à nos grands parents pour se rendre compte que la vaccination est juste une avancée incroyable en médecine, qui sauve des millions de vie.
      Concernant l’aluminium, c’est l’adjuvant utilisé dans les vaccins tués depuis les années 20. Les chercheurs n’ont, à l’heure actuelle, pas trouvé plus efficace. Les vaccins sans aluminium existent mais ne sont pas recommandés car moins efficaces.
      Maud

  8. Céline
    30 octobre 2018 / 19 h 23 min

    Je reprend juste cette phrase “Les risques de vacciner son enfant sont infimes comparés aux risques encourus par des enfants non vaccinés.” Les risques ne sont malheureusement pas infimes ; des enfants sont aujourd’hui handicapés voire décédés suite à des injections de vaccins ! il y a encore quelques jours de cela (lorsque j’ai participé à une journée de solidarité pour des personnes handicapées j’ai discuté avec une maman qui a un enfant de 9 ans qui est handicapé ; il est né en très bonne santé à 3 mois il a été vacciné , 4 jours après il a failli mourir et il est aujourd’hui lourdement handicapé. Cette maman se bat depuis plusieurs années avec d’autres parents d’enfants pour reconnaître que son handicap est dû à cette injection de vaccins ! je ne suis pas contre les vaccins je suis contre les vaccins d’aujourd’hui à forte dose d’aluminium et contre le fait qu’on soit OBLIGE de faire vacciner nos enfants dès l’âge de 2 mois !!!
    C’est avant tout un business; après je respecte l’avis de tous le monde mais je voulais juste partager ici le mien ; en tout cas merci pour cet article très complet

    • Maud
      Auteur/autrice
      30 octobre 2018 / 20 h 56 min

      Salut Céline,
      Le mot n’est peut-être pas bien choisi. Quand je disais “infime”, je ne parlais pas de gravité, mais plutôt de probabilité. Aujourd’hui, la vaccination sauve des millions de vie chaque année. Si la vaccination était responsable, ne serait-ce que de milliers de cas de complications graves, on en entendrait parler et cela deviendrait un problème de santé publique, surtout à l’heure actuelle avec la vitesse de propagation de l’information via Internet.
      J’espère que la médecine avancera de façon à pouvoir détecter les personnes ayant un terrain non favorable à telle ou telle vaccination.
      En fait, moi je trouve rassurant de les faire vacciner à 2 mois puisque c’est là qu’ils sont le plus vulnérables finalement.
      Merci pour ton commentaire, d’avoir pris le temps, et sans agressivité, c’est rare !
      A très vite !
      Maud

      • Céline
        31 octobre 2018 / 10 h 44 min

        Salut; Merci de ton retour; j’espère aussi que la médecine avancera en ce sens !!A bientot,

  9. Bérangère
    1 novembre 2018 / 0 h 33 min

    Très bel article, magnifiquement bien écrit !
    Bravo pour ce travail et merci pour toutes ces informations très intéressantes !

    • Maud
      Auteur/autrice
      7 novembre 2018 / 12 h 56 min

      Merci à toi Bérangère de passer par ici 🙂
      Maud

  10. Charlotte
    7 novembre 2018 / 22 h 52 min

    Très bon article! Tellement complet et riche. Un grand merci pour ton (important) travail.
    Charlotte

    • Maud
      Auteur/autrice
      8 novembre 2018 / 0 h 22 min

      Merci Charlotte, c’est adorable 🙂
      Maud

  11. Adriane
    9 novembre 2018 / 17 h 57 min

    Bravo pour cet article!! Il est très intéressant et complet. Je n’imagine pas le temps que tu as dû passer là dessus! Je suis aussi pour la vaccination mais je n’avais pas forcément les arguments, cela m’a permis de me conforter dans mon idée et d’y voir plus clair.
    Merci 🙂

    • Maud
      Auteur/autrice
      9 novembre 2018 / 19 h 50 min

      Merci beaucoup, ça me fait très plaisir.
      Oui, j’ai mis quasiment deux journées à le rédiger, c’était vraiment long !
      Maud

  12. Gallais
    23 novembre 2018 / 20 h 48 min

    Merci pour cet article . Clair et concis ! Bravo! Coralie

    • Maud
      Auteur/autrice
      25 novembre 2018 / 22 h 34 min

      Merci à toi d’être arrivée jusqu’ici !
      Maud

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